- triballe
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• 1757; spécialis. de l'a. fr. tribaler → trimballer♦ Techn. Assouplir (les peaux) en les battant avec une petite tringle de fer (ou triballen. f., 1757).⇒TRIBALLE, subst. fém.A. — Morceau de porc frais, cuit dans la graisse, vendu autrefois par des marchands ambulants. (Dict. XIXe et XXe s.).B. — PEAUSS. Tringlette de fer pour battre les peaux (Dict. XIXe et XXe s.).REM. Triballer, verbe trans., peauss. ,,Passer les peaux par la triballe pour les assouplir`` (CHESN. t. 2 1858).Prononc.:[
]. Homon. tribal. Étymol. et Hist. 1. XVe s. « cabaret où l'on buvait sans s'asseoir » (Quatrain du XVe s., ap. BEAUREPAIRE, Antiq. de Norm. ds GDF.)— XVIIIe s. à Rouen, BEAUPAIRE ds L'Introduction des Tavernes de Rouen au XVIe s. [1867], p. XVI mentionne des triballes tenues à Rouen en 1742, cité ds Rec. des Poésies Françoises des XVe et XVIe s., éd. Montaiglon et Rothschild, t. 11, p. 74, note 3; 2. 1731 « chair de porc frais, cuite dans la graisse, qui se vend dans les foires » (Dict. des Arts ds Trév. 1752); 3. 1757 « outil de fourreur » (Encyclop. t. 7, p. 255a, s.v. fourreur). Déverbal de triballer: 1542 « agiter, ballotter » (RABELAIS, Pantagruel, XII, éd. V.-L. Saulnier, p. 94) — 1721, Trév. ,,vieux verbe``; 1757 terme de fourreur (Encyclop. t. 7, p. 255a); mot expr., de formation incertaine, peut-être altér. de l'a. fr. tribouler (v. tribouiller) d'apr. baller « danser » (v. baller1).
triballe [tʀibal] n. f.ÉTYM. 1731; « sonnerie de cloches; cabaret », XIIIe; de l'anc. franç. tribaler → Triballer.❖1 Vx. « Chair de porc frais cuite dans la graisse qui se vend dans les Foires » (in Trévoux, 1743).2 (1872). Mod., techn. Petite tringle de fer pour battre les peaux.➪ tableau Noms d'outils.❖HOM. Tribal.
Encyclopédie Universelle. 2012.